«ça a mis long à réagir, ça fait un mois qu’on voit que les herbages poussent mal. C’est un plan national qu’il faudrait, pas canton par canton!», s’exclame François Ramel, de Château-d’Œx. A l’heure où le canton de Vaud met en œuvre son plan Organisation en cas de catastrophe (Orca) sécheresse, cet agriculteur n’est cependant pas le plus à plaindre: il dispose d’une source pour son troupeau de seize têtes, à une altitude de 1000 à 1200 mètres. Tous n’ont pas cette chance: avant même l’ouverture d’une ligne téléphonique spéciale, l’état-major cantonal de conduite a reçu une cinquantaine de demandes d’eau potable. Hier, la ligne a ouvert à 14 heures, et à 16 heures, il y en avait une trentaine de plus.
Le canton réédite l’opération déclenchée pour la première fois le 18 juillet 2015. Au besoin, l’armée et ses Super Puma sont sollicités pour puiser l’eau dans les...