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L’acte de contrition de la RTS

À la suite de trois rapports d’experts sur le harcèlement à la RTS, deux cadres sont sanctionnés, et deux autres quittent leurs fonctions. Darius Rochebin n’a pas commis d’infraction pénale.

17 avr. 2021, 00:01
Le presentateur de la Television Suisse Romande, TSR, Darius Rochebin, droite, et le directeur de la Television suisse romande,TSR, Gilles Marchand, gauche, posent pour le photographe dans les nouveaux decors de l'emmission "Le Journal" apres la presentation a la presse des nouveuax programmes pour l'annee 2006, ce lundi 12 decembre 2005 a la TSR a Geneve. La Television suisse romande, TSR, remanie en profondeur la formule de son telejournal. Des le 9 janvier 2006, le rendez-vous de l'actualite, rebaptise "Le Journal", s'etendra de 19h00 a 20h00. Chaque jour, un theme sera developpe au travers d'un debat et de reportages. (KEYSTONE/Laurent Gillieron)

Face aux caméras de ses studios de Berne, le président du Conseil d’administration Jean-Michel Cina exprime «ses profonds regrets» aux victimes de harcèlement. À sa suite, le directeur de la SSR Gilles Marchand bat sa coulpe: «Nous avons commis des erreurs si nos outils n’ont pas été utilisés par ceux qui souffraient.»

Ces excuses tranchent avec l’information que beaucoup retiendront de cet exercice de communication. Même s’il a bien utilisé des faux comptes sur les réseaux, l’ancien présentateur Darius Rochebin semble blanchi. L’enquête interne ne «permet pas de conclure à des actes relevant du harcèlement sexuel ou moral». Elle ne relève pas non plus d’infraction pénale.

Six mois après un article du «Temps» qui collectionnait de nombreux témoignages pour montrer les «dysfonctionnements de la RTS», les experts ont rendu leurs premières conclusions. La RTS ne peut pas les rendre publiques, «en raison de la protection de la personnalité à...

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