L’étincelle a été allumée, lundi, par la télévision régionale TeleZüri qui annonçait la démission de Johann Schneider-Ammann dans la semaine. L’information semblait plausible, les inquiétudes liées à l’état de santé du conseiller fédéral PLR ayant été à nouveau relevées par la presse, dont votre journal. Mais le ministre de l’Economie coupait court. Sur le réseau Twitter, il rappelait être élu jusqu’à la fin de la législature, en 2019.
Fausse alerte? Au contraire. Un jour plus tard (hier), tout s’accélère. Les événements se précipitent. Dès le matin, les fuites se multiplient dans les médias, et l’inéluctable se produit: le président de l’Assemblée fédérale Dominique de Buman (PDC, FR) interrompt les débats parlementaires. Le moment est venu de lire la lettre de démission de Johann Schneider-Ammann.
Après huit ans
Ce qui était pressenti, depuis près de deux ans, finit donc par arriver. Le Bernois, capitaine d’industrie au long cours, jette l’éponge,...