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«Je suis fatigué, mais je sais pourquoi...»

Le départ de Johann Schneider-Ammann pour la fin 2018, était pressenti. Mais le ministre de l’économie nie tout lien avec sa santé.

26 sept. 2018, 00:01
ARCHIVBILD --- ZUM GEPLANTEN RUECKTRITT VON BUNDESRAT JOHANN SCHNEIDER-AMMANN PER ENDE 2018, STELLEN WIR IHNEN FOLGENDES BILDMATERIAL ZUR VERFUEGUNG --- Bundesrat Johann Schneider-Ammann am Ende einer Medienkonferenz ueber die Volksinitiative "Fuer Ernaehrungssouveraenitaet - Die Landwirtschaft betrifft uns alle", am Dienstag, 21. August 2018 in Bern. (KEYSTONE/Peter Klaunzer) RUECKTRITT BUNDESRAT JOHANN SCHNEIDER-AMMANN

L’étincelle a été allumée, lundi, par la télévision régionale TeleZüri qui annonçait la démission de Johann Schneider-Ammann dans la semaine. L’information semblait plausible, les inquiétudes liées à l’état de santé du conseiller fédéral PLR ayant été à nouveau relevées par la presse, dont votre journal. Mais le ministre de l’Economie coupait court. Sur le réseau Twitter, il rappelait être élu jusqu’à la fin de la législature, en 2019.

Fausse alerte? Au contraire. Un jour plus tard (hier), tout s’accélère. Les événements se précipitent. Dès le matin, les fuites se multiplient dans les médias, et l’inéluctable se produit: le président de l’Assemblée fédérale Dominique de Buman (PDC, FR) interrompt les débats parlementaires. Le moment est venu de lire la lettre de démission de Johann Schneider-Ammann.

Après huit ans

Ce qui était pressenti, depuis près de deux ans, finit donc par arriver. Le Bernois, capitaine d’industrie au long cours, jette l’éponge,...

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