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«Je ne dirais pas que je suis ‘‘vénère’’»

En 2019, les femmes ont crié leur colère face aux inégalités. Ruth Dreifuss revient sur la mobilisation.

07 janv. 2020, 00:01
Genève, le 27.12.2019
mme. Ruth Dreifuss ancienne conseillère fédérale et membre du parti socialiste.
© Jean-Patrick Di Silvestro,  Ruth Dreifuss

Dans le sillage des ondes féministes dénonçant les violences sexistes et face à la ténacité des inégalités entre hommes et femmes dans les sphères publiques et privées, les Suissesses ont mené une mobilisation historique le 14 juin dernier. Elles ont été – avec leurs alliés masculins – 500 000 à battre le pavé dans tout le pays. Une colère générée par le refus d’un Parlement à 67,5% masculin à trouver une solution pour combler un fossé salarial de 20% près de 40 ans après l’inscription de l’égalité dans la Constitution. Rencontre avec Ruth Dreifuss, successivement syndicaliste, puis conseillère fédérale socialiste.

Etes-vous «vénère»?

Oula, je ne sais pas ce que ça veut dire.

C’est avec ce slogan: «Fières, vénères (énervées) et pas prêtes à se taire», que les Romandes ont déferlé dans les rues pour signifier leur ras-le-bol…

Je ne dirais pas que je suis «vénère». Etre énervé n’est pas...

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