Le MPC a condamné 2 membres de la Camorra
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02.08.2020 15:34 CoronavirusCriminalité Dans son rapport annuel publié en avril dernier, l’Office fédéral de la police disait avoir connaissance d’une centaine de membres des mafias italiennes basés en Suisse. Il craint qu’ils soient présents dans toute la Suisse, et pas seulement dans les régions limitrophes de l’Italie, comme le Tessin, le Valais ou les Grisons.
La Suisse est un point de repli et de liaison idéal pour les mafias italiennes, selon l’Office fédéral de la police (fedpol). Elle constitue «une plateforme logistique idéale pour les mafieux».
Dans son rapport annuel, publié en avril dernier, fedpol disait avoir connaissance d’une centaine de membres des mafias italiennes basés en Suisse, majoritairement de la 'Ndrangheta, mais aussi de Cosa Nostra et de la Camorra. Mais ils pourraient être plus nombreux.
Des experts italiens estiment qu’il y a une vingtaine de cellules mafieuses comptant 400 membres en Suisse. Un chiffre confirmé en juillet par fedpol, mais qui pourrait même être en deçà de la réalité.
L’office craint qu’ils ne soient présents un peu partout dans le pays, pas seulement dans les régions limitrophes de l’Italie, comme le Tessin, le Valais ou les Grisons, mais dans toute la Suisse.
Une cellule de la 'Ndrangheta avait par exemple été détectée à Frauenfeld (TG) et neuf membres arrêtés en 2016. En 2018, un Italien, résidant à Longeau (BE), avait été condamné par le Tribunal pénal fédéral à trois ans et huit mois de réclusion. Il a été reconnu coupable de participation et de soutien à une organisation criminelle, en l’occurrence la 'Ndrangheta. Le Tribunal fédéral a toutefois partiellement admis le recours du sexagénaire.
Selon fedpol, les mafieux basés en Suisse sévissent dans le trafic de drogue et d’armes, utilisent aussi la place financière suisse pour blanchir de l’argent et réinvestissent les recettes de leurs crimes – commis principalement en Italie – dans l’immobilier, la restauration ou «d’autres petites affaires».
Certaines personnes en cavale arrivent même à obtenir un permis B, comme ce fut le cas des deux mafieux arrêtés en Haut-Valais en 2016. «Ces personnes restent très discrètes, elles vivent comme tout le monde», expliquait la journaliste indépendante Madeleine Rossi dans une interview au Temps en 2019. Elles ne sont pas chez elles et savent qu’elles risquent plus gros qu’en Italie. Par ailleurs, si elles attirent l’attention, elles sont punies par la maison mère, explique la journaliste.
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