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Infirmières à haut potentiel

Comme elles le font au Canada depuis 60 ans, les infirmières cliniciennes spécialisées, titulaires d’un master ou d’un doctorat, sont appelées à révolutionner les techniques de soins en Suisse. Mais peinent à s’intégrer.

13 févr. 2018, 00:01
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Avant, l’usage voulait que les détenus des prisons vaudoises, présentant des troubles psychiatriques, soient placés de longues heures dans des cellules médicales lorsqu’ils entraient en crise. Une pratique répandue, visant à calmer le patient, mais aussi un geste violent, difficilement vécu tant par lui que par les soignants. Aujourd’hui, on travaille plutôt sur la capacité du détenu à identifier les facteurs qui provoquent ses crises et à les anticiper. On ne l’enferme qu’en dernier recours. Et ça marche!

«Cela redonne une responsabilité au patient, ce qui est important en milieu carcéral, où il est privé d’autonomie. Et les soins prennent du sens», explique Céline Neri, infirmière clinicienne spécialisée au Service de médecine et psychiatrie pénitentiaires du Centre hospitalier universitaire vaudois (Chuv). Son rôle: développer de meilleures pratiques, en se basant sur la recherche et la réalité du terrain, pour soutenir le travail du personnel infirmier et améliorer la qualité...

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