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Inégalité de traitement

Une lourdeur administrative contraint les hôpitaux à couvrir le coût de certains médicaments.

28 mars 2019, 00:01
ZUM WELTKREBSTAG AM 4. FEBRUAR 2019 STELLEN WIR IHNEN FOLGENDES BILDMATERIAL ZUR VERFUEGUNG --- [Staged Picture, Gestellte Szene] A medical staff member in the control room of the computer tomograph, pictured at the Triemli Hospital in Zurich, Switzerland, on November 28, 2018. (KEYSTONE/Gaetan Bally) SCHWEIZ ZUERICH STADTSPITAL TRIEMLI RADIO-ONKOLOGIE

Un médicament doit être efficace, adéquat et économique pour être remboursé par l’assurance de base. Mais cela ne suffit pas dans tous les cas. «En raison d’une incroyable inertie administrative, des médicaments coûteux remboursés en ambulatoire ne le sont plus une fois que le patient est hospitalisé», dénonce le conseiller national Guillaume Barazzone (PDC/GE) dans une interpellation déposée à Berne. L’affaire interloque de nombreux interlocuteurs, qui croyaient bien connaître le système de santé helvétique. Elle n’en est pas moins réelle.

De quoi parle-t-on? Prenons un anticancéreux. Après une procédure de validation, ce médicament est remboursé par l’assurance maladie dans l’ambulatoire. Mais cela ne signifie pas que le même médicament est automatiquement remboursé dans le stationnaire (hôpitaux). Ici, la situation est différente. Un système de forfait par cas a été établi. Si le médicament rentre dans le forfait, il est automatiquement remboursé. Par contre, certains médicaments particulièrement chers, comme «notre»...

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