L’Association cantonale des musulmans lucernois se distancie fermement d’un imam ayant, selon des soupçons, prôné la violence contre les femmes dans une mosquée de Kriens. Sous le coup d’une enquête, l’homme a été suspendu. La faîtière cantonale recommande aux sept mosquées lucernoises d’enregistrer les prêches du vendredi et de poser de nouvelles exigences pour l’engagement d’imams.
«C’est comme si nous étions ramenés des années en arrière», s’est désolé hier Hajrudin Velic, vice-président de l’Association lucernoise des musulmans (IGL), qui avait convié les médias à la mosquée Dar Assalam (DAV) de Kriens. La faîtière estime en effet avoir «fait beaucoup de progrès, dans le dialogue interreligieux ou pour la question des carrés musulmans dans les cimetières». Mais un sermon du vendredi, en août, a mis ce travail à mal, selon elle.
Dénégations
Selon la «SonntagsZeitung», un imam irakien de 38 ans aurait alors prôné les coups contre les femmes, en...