«Pour un redémarrage plus humaniste, local et durable»: c’est ce que demande la pétition non-partisane de «l’Appel du 4 mai», qui, hier en fin d’après-midi, avait réuni près de 39 000 signatures. Lancée le 23 avril, elle invite le monde politique à tenir compte de l’aspiration d’un certain nombre de citoyens à un «nouveau départ», après des semaines de semi-confinement.
Lundi, elle sera remise aux parlementaires lors de leur session spéciale à Berne. Entretien avec l’un de ceux qui est à la base de la démarche, Gilles Cottet, enseignant du secondaire II dans le canton de Vaud et élu communal (Verts).
Pourquoi lancer une pétition pour «un redémarrage plus humaniste, local et durable»?
Je constate un écart entre ceux qui ont témoigné publiquement de leur envie de changement et une partie du monde économique qui veut un retour au «business as usual», au monde d’avant en d’autres termes. Cette...