«Bonjour. Noémie Guggisberg, médecin stagiaire à la Santé publique à Neuchâtel.» - «Bonjour Madame.» - «Je vous téléphone concernant un test que vous avez fait pour le coronavirus hier. Nous avons reçu le résultat, et il est positif.» - «Oups! Je m’y attendais. Nous avons des malades dans le foyer. Mon cadet a été testé positif avant-hier, ainsi que l’aîné, que j’ai amené en même temps que moi pour faire le test, car il avait de la fièvre.»
L’échange n’est pas l’original, il est pourtant véridique. Nicole Niederberger, chargée du dispositif des enquêtes d’entourage au Service neuchâtelois de la santé publique, et sa collègue Noémie Guggisberg rejouent devant la presse un échange téléphonique avec un homme infecté mardi. Toutes deux supervisent, depuis le 5 mai, la procédure de traçage des cas de Covid-19, tâche cruciale pour éviter une deuxième vague, au moment où les bus recommencent à être bondés...