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Il y a 30 ans, l’armée passait par les urnes

En 1989, la Suisse votait sur la suppression de son armée. Le niveau élevé de soutiens à l’idée a déclenché de profondes réformes.

27 nov. 2019, 00:01
ARCHIV - ZUM 30. JAHRESTAG DER GSOA INITIATIVE AM DIENSTAG 26. NOVEMBER 2019 STELLEN WIR IHNEN FOLGENDES BILDMATERIAL ZUR VERFUEGUNG - One month before the voting on the initiative "Fuer eine Schweiz ohne Armee und fuer eine umfassende Friedenspolitik" (For a Switzerland without an army and an overall peaceful political stance), launched by the "Group for a Switzerland without an Army" (GSoA), people attend the festival 'Stop the Army' outside the Federal Parliament Building on Berne's Bundesplatz, pictured on October 21, 1989. (KEYSTONE/STR)..Die GSoA vor dem Bundeshaus: am 21. Oktober 1989, 1 Monat vor der Abstimmung ueber die Initiative 'Schweiz ohne Armee', (25./26. November) findet auf dem Bundesplatz das 'Stop the Army' - Festival statt. (KEYSTONE/STR) 30. JAHRESTAG GSOA INITIATIVE

Trois semaines après la chute du mur de Berlin, les citoyennes et citoyens suisses se sont rendus aux urnes pour voter sur une proposition pour le moins radicale: la suppression de l’armée suisse. A l’origine de l’initiative, le Groupe pour une Suisse sans armée (GSSA), fondé en 1982. A la surprise générale, 35,6% des votants se prononcèrent, ce 26 novembre 1989, pour l’initiative, soit plus d’un million de personnes.

«Je ne m’attendais pas à ce résultat», se souvient Oliver Krieg, membre du comité d’initiative, fort de 100 personnes – un record. Pompiste, il travaillait de nuit, sur une aire de service d’autoroute, afin de pouvoir consacrer ses journées à ses activités militantes, contre les centrales nucléaires et pour la vie communautaire. Pour lui, récolter des signatures pour la suppression de l’armée, dans les petites villes du canton de Soleure, allait de soi: «De toute façon, avec mes cheveux longs...

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