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«Il faut mettre un terme aux dérives»

Trois chirurgiens de l’Hôpital universitaire de Zurich défraient la chronique depuis des semaines.

10 juin 2020, 00:01
Haupteingang des Universitaetsspital Zuerich USZ in Zuerich am Mittwoch, 26. Mai 2010. (KEYSTONE/Walter Bieri)
ArcInfo

La tempête soufflant sur l’Hôpital universitaire de Zurich (USZ) ne semble pas près de se calmer. Hier, l’institution a prolongé le congé forcé du directeur de la clinique de chirurgie cardiaque, dénoncé par un collègue – licencié – pour ne pas avoir, entre autres, signalé des problèmes avec un implant qu’il avait commercialisé. Plusieurs enquêtes, y compris pénales, sont en cours.

Le directeur de la clinique de chirurgie cardiaque est désormais officiellement absent jusqu’à la fin des enquêtes décidées par l’USZ, a indiqué ce dernier hier. Mais l’homme, arrivé à Zurich en 2013, n’est pas le seul problème de l’hôpital: un chirurgien orthodontique a été prié de ne traiter que les patients de l’hôpital après des révélations sur la manière dont il les dirigeait vers son cabinet privé. Enfin, un gynécologue qui, selon les décomptes d’assurance, opérait plusieurs personnes en même temps, a «quitté l’USZ pour des raisons de...

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