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Il est parfois très dur d'être trader

La place financière suisse aimante le négoce international. Mais derrière les affaires et leur prestige, petites combines et gros profits. Un ex en témoigne.

11 juil. 2011, 05:02

Négocier du café à Lausanne, des métaux à Saint-Prex, du pétrole à Genève... Etre trader devient très trendy, surtout sous nos latitudes. Il ne se passe presque pas un mois sans que l'on ne prépare l'arrivée en Suisse de ces nouveaux "yuppies". Doit-on pour autant pousser autant de "youpi" à ces annonces?

Si l'on en croit Jacques*, ex-soutier du trading international, la face cachée de cet univers se révèle parfois aussi noire que le brut affrété par leurs soins. Mais par leur métier, ils graissent les rouages de l'économie avec des flux d'argent, un lubrifiant qui justifie souvent que l'on ferme les yeux. Que l'on ne pipe ligne ou mot. "On s'est trop tu, trop longtemps", justifie ce quinqua qui a décroché après avoir, pendant plus d'une décennie, roulé sa bosse dans ce milieu. Il a bourlingué de Genève à Dubaï en passant par Londres ou Moscou.

Un monde qu'il...

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