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Homophobie mise à l’index

Une large alliance soutient l’extension de la norme pénale contre le racisme.

29 nov. 2019, 00:01
Das Logo "Ja zum Schutz vor Hass" wird waehrend der Medienkonferenz auf einem Bildschirm angzeigt, am Donnerstag, 28. November 2019 in Bern. Das LGB-Komitee und Vertreter von zivilgesellschaftlichen Organisationen informierten ¸ber die Erweiterung der Rassismus-Strafnorm vom 9. Februar 2020. (KEYSTONE/Peter Klaunzer) SCHWEIZ SCHUTZ VOR HASS

De prime abord, la bataille semble inégale. D’un côté, l’extension de la norme pénale contre le racisme à l’homophobie est soutenue par une large alliance, réunissant les milieux associatifs et la plupart des partis. De l’autre côté, elle est combattue par un comité référendaire essentiellement alémanique, qui ne peut guère s’appuyer que sur la très conservatrice Union démocratique fédérale et l’UDC. Les partisans de la loi n’ont pas, pour autant, l’intention de se livrer à une campagne minimaliste. «Il ne faut pas sous-estimer l’homophobie dans la société», a souligné, hier, Matthias Erhardt, coprésident de la Fédération genevoise des associations LGBT. Le peuple se prononcera le 9 février.

La norme pénale contre le racisme est entrée en vigueur en 1995. Elle punit la discrimination ou l’incitation à la haine, fondées sur l’appartenance raciale, ethnique ou religieuse. Elle a entraîné entre 20 et 40 condamnations par année, avec une pointe à...

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