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Himalaya: l’aventurier suisse Mike Horn doit renoncer à l’ascension du K2, 400 m avant le sommet

Mike Horn et le guide valaisan Fred Roux jettent l’éponge. A 400 mètres du sommet du K2, la deuxième montagne la plus haute du monde avec ses 8611 mètres, ils ont dû renoncer à cause des vents violents et des avalanches qui se multiplient.

17 juil. 2019, 18:20
Mike Horn va reprendre la mer sur son bateau Pangaea, pour tenter de traverser le pôle Nord durant l'été polaire (archives).

Troisième tentative, troisième échec. L’aventurier Mike Horn, établi à Lausanne et binational suisse et sud-africain, et son guide valaisan Fred Roux, n’atteindront pas le sommet du K2 cette année. Ils avaient déjà rebroussé chemin deux fois, la dernière en 2015.

La deuxième plus haute montagne du monde derrière l’Everest, avec ses 8611 mètres, leur dit une nouvelle fois non. Des avalanches à répétition et des vents très violents les ont poussés à renoncer, alors qu’ils se trouvaient à 8200 mètres d’altitude, écrit Mike Horn sur sa page Facebook. Ils avaient quitté le camp 3 mardi matin, à 7200 mètres d’altitude.

 

«A 1 heure du matin, lorsque des vents violents, des congères et le manque d’oxygène rendaient notre respiration difficile, nous avons décidé de faire demi-tour.»

Les deux hommes souffrent de quelques gelures. «Mon rêve de K2 ne se réalisera pas cette année, mais je reviendrai. N’abandonnez jamais vos rêves. L’échec n’existe pas, il n’y a que des leçons à apprendre.»

Optimisme de mise lundi

Lundi, les deux hommes avaient confirmé qu’ils étaient prêts à s’attaquer au sommet, après une longue phase d’acclimatation. Ils avaient pris le temps de répondre aux questions des internautes.

 

 

La situation s’était déjà dégradée mardi, avant leur arrivée au camp 3, où Mike, 52 ans, avait pu appeler ses filles pour les rassurer, précisant au passage que le thermomètre indiquait -25°C, -30°C avec le vent.

 

 

Le Dauphiné Libéré rapporte que, mardi, 5 sherpas qui leur ouvraient la voie ont été emportés par une coulée. Ils s’en sont sortis indemnes. Les deux hommes étaient les seuls à avoir tenté l’ascension finale, essayant de profiter d’une petite fenêtre météo, sur un total de 120 alpinistes présents au camp de base.

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