Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Haro sur le coronavirus

Le nombre de décès dus au virus apparu en Chine augmente. Décryptage avec Daniel Paris, de l’Institut tropical et de santé publique suisse, tandis que l’Helvétie se prépare sereinement au scénario de la propagation.

23 janv. 2020, 00:01
epa08149566 A boy (C) wearing a face mask, who arrived from Guangzhou, China sits on top of a luggage at the Ninoy Aquino International Airport in Manila, Philippines, 22 January 2020. According to media reports, at least nine people have died and more than 400 people are confirmed infected by a new respiratory virus which was first detected in Wuhan, China. The virus, called the coronavirus, can be passed between humans and has spread to the USA, Thailand, South Korea, Japan and Taiwan.  EPA/MARK R. CRISTINO PHILIPPINES CORONAVIRUS

L’augmentation des cas déclarés de pneumonie atypique causée par le coronavirus 2019-nCov a mobilisé, hier, la communauté internationale. A Genève, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’est réunie pour se prononcer sur une éventuelle déclaration d’«urgence internationale de santé publique». Les débats qui se sont poursuivis dans la nuit continuent aujourd’hui.

Tandis que les annonces du nombre de cas de maladies et de décès se multipliaient, hier, passant de neuf à 17 morts (au moment où nous imprimions), la pandémie était également discutée au Forum économique de Davos. Etat des lieux des connaissances avec Daniel Paris, directeur médical de l’Institut tropical et de santé publique suisse (TPH) de Bâle.

Voyez-vous des points communs entre ce nouveau virus et le syndrome respiratoire aigu sévère (Sras) apparu fin 2002 en Chine?

Le nouveau virus provient lui aussi d’animaux. En 2002, le Sras avait été propagé par des chats sauvages, des martres,...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias