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Harcèlement scolaire: «J’ignorais que mon fils vivait une telle détresse»

Un jeune Français, moqué et racketté par ses camarades de classe, s’est mis le feu pour tenter de se suicider. Sa maman témoignera à l'hôpital Riviera Chablais à Aigle jeudi.

27 mars 2019, 05:30
Marie-Pierre Destin et son fils Jonathan,qui vit désormais avec des brûlures sur 72% de son corps, encouragent les victimes à parler.

Elle s’en veut encore de ne pas avoir perçu le drame que vivait son fils. «Je voyais qu’il n’était pas bien chaque fois qu’il partait à l’école, mais je pensais que c’était à cause de ses mauvaises notes.» Au téléphone, la Française Marie-Pierre Destin – une maman de trois enfants établie près de Lille – accepte de confier l’histoire de son fils Jonathan qui a bouleversé la vie de toute la famille. Elle tient à témoigner, encore et encore, pour que les choses bougent «enfin» en matière de harcèlement scolaire. Donnant régulièrement des conférences en France, Belgique et Suisse, elle témoignera ce jeudi soir à l’hôpital Riviera Chablais.

Des moqueries au racket

«Parler est vital», en est persuadée cette maman qui connaît les dégâts que le harcèlement scolaire peut provoquer. «Pour Jonathan, cela a commencé à l’école primaire», raconte-t-elle. Son fils subit d’abord des moqueries sur sa corpulence. «Certains élèves...

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