Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Gyrophares et Tesla ne font pas bon ménage...

La police bâloise était fière de ses voitures électriques, mais ne pourra pas les rouler.

22 déc. 2018, 00:01
DATA_ART_5755555

La police de Bâle-Ville était particulièrement ravie, à en croire la presse alémanique, de présenter, cette semaine, ses nouveaux petits bijoux. Sept Tesla – des véhicules électriques ultraconnectés – à 140 000 francs pièces ont, en effet, été acquis par les forces de l’ordre.

Toutefois, elles resteront, pour un temps, au garage. Non pour un ennui mécanique, mais parce que le responsable de la protection des données du canton, Beat Rudin, estime que toutes les précautions n’ont pas été prises.

Pourquoi? Une Tesla c’est, certes, un bolide qui n’emmet pas de CO2 en roulant. Toutefois, c’est aussi un gros ordinateur sur roues. Le véhicule envoie et reçoit des quantités de données: notamment les enregistrements de voix dans l’habitacle et la localisation du véhicule. Des données, on peut l’imaginer, sensibles pour des voitures utilisées par les forces de l’ordre. Lors de l’achat auprès du constructeur américain, le client lambda accepte cet...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias