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Grands prédateurs: les meutes de loups du Chablais valaisan et du Jura vaudois binationales

De nouvelles analyses du matériel génétique de deux loups, membres de meutes dans le Chablais valaisan et dans le Jura bernois ont été faites par la Fondation Kora. Les résultats montrent que les deux grands prédateurs ont des gènes français.

27 oct. 2020, 16:18
La Fondation Kora a pu analyser et comparer le matériel génétique de deux grands prédateurs ayant fondé des meutes dans le Chablais valaisan et le Jura vaudois avec des échantillons français.

La Fondation Kora a pu analyser et comparer le matériel génétique de deux grands prédateurs ayant fondé des meutes dans le Chablais valaisan et le Jura vaudois avec des échantillons français. Un monitoring transfrontalier «exigeant» mais très «intéressant», souligne le centre suisse de recherche.

Ainsi, le mâle de la meute du Chablais (M88) avait déjà été identifié lors du suivi génétique français en janvier/février 2018 dans la meute de Haute Maurienne (Département Savoie), probablement son lieu de naissance. Le mâle M88 a fondé avec la louve F43 la meute du Chablais valaisan en 2019.

Analyse franco-suisse

De son côté, la femelle F19, louve de la meute de Marchairuz (VD), a été identifiée en décembre 2016 à Premanon côté français près de la région La Dôle – St.Cergue en Suisse. Elle a fondé avec le mâle M95 la meute du Marchairuz en 2019.

L’analyse des différents échantillons a été effectuée par le laboratoire de Biologie de la Conservation de l’Université de Lausanne et Antagene, partenaire de l’office Français de la Biodiversité.

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