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Genève: le dinosaure «Maximus» a trouvé un nouveau maître pour 225’000 francs

Un squelette de dinosaure de trois mètres de long a été vendu pour la somme de 225’000 francs mardi soir à Genève. «Maximus» appartient désormais à un collectionneur suisse amateur de beaux objets.

25 sept. 2019, 16:27
"Maximus", qui était évalué entre 200'000 et 300'000 francs, a finalement trouvé preneur pour le prix de 225'000 francs. (illustration)

La maison Piguet Hôtel des Ventes, à Genève, a été le théâtre, mardi soir, d’enchères très inhabituelles. Pour la première fois en Suisse, un ensemble dédié à la paléontologie était mis en vente, avec comme pièce maîtresse un squelette de dinosaure de 3 mètres de long.

«Maximus», qui était évalué entre 200’000 et 300’000 francs, a finalement trouvé preneur pour le prix de 225’000 francs. L’acheteur est un collectionneur suisse amateur de beaux objets, a précisé mercredi Bernard Piguet, le directeur de Piguet Hôtel des Ventes. De nombreux curieux étaient venus assister à cette vente.

 

 

Le squelette est vieux de 70 millions d’années. Il est dans un excellent état de conservation. Semblable à un jeu de construction, il peut être monté et démonté très rapidement. Chacune de ses pièces est numérotée et aimantée. Une fois désossé, le dinosaure à l’avantage de tenir dans une simple malle.

Pour toutes les bourses

Les enchères se sont tenues dans la salle, mais aussi par téléphone et sur internet. De potentiels acquéreurs se sont même manifestés depuis l’étranger. «Maximus» n’était pas le seul lot proposé à la vente. D’autres fossiles, moins imposants, ont fait des heureux, pour des sommes plus modiques.

Une dent de tyrannosaure Rex a trouvé preneur pour 3700 francs, une autre dent de 15,7 centimètres, ayant appartenu à un Mégalodon, un requin géant aujourd’hui disparu, a atteint, pour sa part, 2700 francs. Comme sorti d’un film d’Hollywood, un œuf de dinosaure fossilisé a trouvé un acquéreur pour 2700 francs également.

Le vendeur de tous ces vestiges de la préhistoire est un ingénieur mordu de paléontologie. Il a décidé de céder une partie de sa collection pour pouvoir continuer à financer sa passion, a expliqué M.Piguet.

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