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Gênes panse ses plaies

Un mois après l’effondrement du pont Morandi, en Italie, la circulation est chaotique et un quartier reste isolé.

15 sept. 2018, 00:01
epa07019684 Flowers and ribbons are tied to the highway guarrail during the one-month anniversary of the tragic bridge collapse in Genoa, Italy, 14 september 2018. To commemorate the tragic event exactly one month after the viaduct collapsed, shops closed shutters, tax and bus drivers switched off engines and people stopped in the street to show their respects. A father of one of the victims has demanded on this day, that the judicial system get to the bottom of what happened.  EPA/LUCA ZENNARO ITALY GENOA BRIDGE COLLAPSE ANNIVERSARY

Un mois après l’effondrement du viaduc autoroutier, qui a fait 43 morts et des dizaines de blessés, la vie s’est arrêtée dans le quartier de Sampierdarena, au pied du pont Morandi, à Gênes. Plusieurs centaines de personnes ont été évacuées en catastrophe. Une partie d’entre elles a été relogée dans des HLM situés dans la ceinture génoise, à Bolzaneto, d’autres dorment chez des proches.

Dans ce quartier peuplé d’immigrés d’origine albanaise, sud-américaine et maghrébine, l’ambiance est devenue carrément spectrale. De nombreux magasins ont fermé leurs portes, d’autres sont déserts et les passants se font rares...

Affaires en berne

Rue Walter-Fillak – grande avenue commerciale coupée en deux par la zone rouge (sinistrée) –, la vie des habitants est comme suspendue. Ce jeudi matin, le bar Paradis est désert. A côté, la quincaillerie a fermé, comme l’agence immobilière. Dans une boucherie proche, le patron range son étalage bien garni, malgré...

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