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Garder la tête froide

Le pouvoir infectieux du virus qui frappe la province de Hubei, en Chine, oblige la Suisse à se préparer. Les secteurs touristiques et industriels sont, par ailleurs, touchés.

28 janv. 2020, 00:01
Chinesische Touristen tragen vereinzelt Schutzmasken waehrend ihres Besuches in der Stadt Luzern am Freitag, 24. Januar 2020. (KEYSTONE/Urs Flueeler) SCHWEIZ TOURISTEN CHINA

L’Occident doit-il avoir peur du coronavirus 2019-nCoV qui paralyse la province de Hubei, en Chine? Se transmettant par les voies respiratoires, cet agent infectieux qui provoque une pneumonie a fait, en tout, 81 morts et infecté environ 2700 personnes au moment où nous écrivons ces lignes.

En Europe, la tension est montée d’un cran à la suite de la confirmation de trois personnes infectées en France, hospitalisées à Paris et Bordeaux. On est bien loin de la menace représentée par le Sras en 2003, qui avait fait 774 victimes sur 8096 cas, dont 349 en Chine et 299 à Hong-Kong. Toujours est-il que cette épidémie, dont le degré d’alerte a été revu de «modérée» à «élevée» par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a des effets concrets sur la vie économique, touristique et sanitaire.

En Suisse, la suspicion de la présence du virus chez deux patients de l’Hôpital Triemli...

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