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Fillette renversée à Aigle: le chauffard écope de deux ans ferme

Coupable d'homicide par négligence pour avoir provoqué la mort d'une fillette de 9 ans en 2011 à Aigle, un conducteur portugais a été condamné à deux ans de prison ferme par le Tribunal correctionnel de Vevey.

01 oct. 2013, 17:48
Un technicien dentiste qui se faisait passer pour un médecin-dentiste a été condamné vendredi à Vevey (VD) à quinze mois d'emprisonnement avec sursis. Il a notamment arraché et taillé des dents dont certaines étaient saines.

Le conducteur portugais qui avait provoqué la mort d'une fillette de 9 ans en 2011 à Aigle (VD) a été condamné mardi à deux ans de prison ferme. Le Tribunal correctionnel de Vevey l'a reconnu coupable d'homicide par négligence. Le passager de la voiture écope pour sa part de six mois ferme.

Le jugement souligne "l'inattention crasse" du conducteur de 51 ans. Le chauffard, qui conteste l’infraction d’homicide par négligence et considère qu’il « n’est pas un tueur », a annoncé son intention de faire appel.

Justice induite en erreur

L’homme devra en outre verser 115'000 francs d'indemnité pour tort moral à la famille de la victime. Roulant sans permis depuis 1997, il avait tenté de faire croire aux policiers que son passager avait été le conducteur du véhicule.

La peine de deux ans d’emprisonnement correspond aux réquisitions du Ministère public. A l'issue de l'audience, la mère de la victime s'est déclarée satisfaite du jugement tout en estimant que la peine n'est "pas assez sévère".

Accident dramatique

En septembre 2011, le condamné a percuté une enfant à Aigle, sur la route de transit Lausanne - St-Maurice, peu avant 20 heures. Il s’est laissé distraire durant plusieurs secondes par une conversation avec son passager.

La fillette, qui tentait de traverser la route en dehors d’un passage protégé, a été projetée quelques mètres plus loin sur la chaussée. Elle est décédée onze jours plus tard de ses blessures.

Après la collision, les deux hommes se sont entendus pour mentir aux policiers sur l’identité du conducteur du véhicule. Selon les juges, le principal condamné, qui « s’est surtout lamenté sur son sort, n’a montré aucune prise de conscience réelle » de la gravité des actes qu’il a commis. Le jugement tient également compte de ses « nombreux antécédents » d’infractions à la loi sur la circulation routière.

 

 

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