Il y a dix-huit ans, lorsque Nicolas et Loris Falquet ont fait du hors-piste un métier, en en faisant des films, beaucoup les considéraient comme des «tarés». Depuis, le milieu a évolué et s’est démocratisé. Et les deux frangins ont rôdé leur complémentarité, en compagnie de leur photographe et caméraman préférés Jérémy Bernard et Guido Perrini. La paire animait samedi soir la soirée «Freeride» organisée dans le cadre du 45e Festival du film des Diablerets. Ils y ont présenté leurs coups de cœur de ces dernières années et leurs projets actuels.
Sortir des sentiers battus
Le crédo Falquet? Sortir des sentiers battus. Pas seulement lattes aux pieds, mais aussi lorsqu’il s’agit de produire un film. «Nous voulons réinventer l’eau chaude, renouveler le genre» lance Nicolas, l'aîné. «Une grande quantité de vidéos sont publiées sur Internet. Il y a eu une certaine période où les sponsors ont oublié l’importance de l’originalité. Mais ces entreprises sont revenues en arrière.»
Le made by Falquet se veut inédit, à l’image de leur clip «Tri(p)-color», pour lequel les deux compères se sont amusés à glisser sur une neige colorée. Une idée qui leur a valu de nombreuses propositions de publicitaires en tant que consultant. «La première que j’ai accepté, je me suis retrouvé deuxième caméraman. On m'a vaguement demandé mon avis», explique Nicolas. «Désormais, je réponds que ma participation n’est possible qu’en tant que producteur.»
Heureusement, les deux frères ne sont pas à court d’idées pour autant. Cet hiver, ils pourront finir le premier épisode de la deuxième saison de leur websérie «Trip», qui répond au nom évocateur de «(s)Trip-tease».
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