Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Fédérales 2019: le PDC a lancé sa campagne pour les élections à Fribourg

La campagne du PDC est lancée. 220 candidats du parti se sont rencontrés samedi à Granges-Paccot (FR). Gerhard Pfister, président du parti, a dénoncé le PLR pour son "virage écolo opportuniste" et a pointé du doigt "l'alliance contre-nature" du PS et de l'UDC au sujet des bilatérales.

29 juin 2019, 14:01
Gerhard Pfister, président du PDC suisse, s'est exprimé samedi dans le cadre du congrès estival du parti.

Le Parti démocrate-chrétien (PDC) suisse a lancé samedi à Granges-Paccot (FR) sa campagne en vue des élections fédérales du 20 octobre. Son président Gerhard Pfister a insisté sur la nécessité pour le parti de parler plus fort afin d'affirmer sa force centriste.

Le conseiller national zougois s'exprimait dans le cadre du congrès estival du PDC. La réunion, en présence de 300 personnes, a servi à resserrer les rangs à trois mois et demi de l'échéance automnale. Elle a permis ainsi à 220 candidats de se rencontrer et d'échanger, y compris avec 80 "ambassadeurs" (sur 340 en Suisse), chargés de répandre le message.

Le PDC doit s'affirmer comme force centriste, parler plus fort pour faire entendre son message
Gerhard Pfister, président du PDC

"Le PDC doit s'affirmer comme force centriste, parler plus fort pour faire entendre son message, celui d'un parti gouvernemental pour la stabilité", a insisté Gerhard Pfister. Un leitmotiv répercuté par la conseillère fédérale du parti, Viola Amherd, pour qui les démocrates-chrétiens demeurent "des bâtisseurs de ponts et des faiseurs de compromis".

Parti des idées

Avec le renforcement de son profil, Gerhard Pfister a dit croire en une victoire du PDC au soir du 20 octobre. "Le parti s'est remis en question pour devenir un parti des idées". Voulant regarder vers l'avant, il a relevé que la démocratie chrétienne se trouvait sous pression en Europe avec la montée des populismes de gauche et de droite.

 

 

Revenant à la scène politique suisse, le président du PDC a dénoncé la polarisation entre les démocrates du centre (UDC) d'un côté et les socialistes (PS) et les Verts de l'autre. "Une évolution qui n'est pas bonne pour notre démocratie". Les démocrates-chrétiens ont pour souci de "chercher les meilleures solutions pour le peuple".

"Virage écolo"

Gerhard Pfister s'en est pris plus loin aux libéraux-radicaux (PLR), en dénonçant "leur virage écolo à 180 degrés", par "opportunisme à l'approche des élections fédérales". A propos du dossier européen, il a encore regretté "l'alliance contre-nature à court terme" entre le PS et l'UDC pour attaquer les accords bilatéraux.

Viola Amherd a mentionné pour sa part la situation complexe du dossier européen, en référence aux blocages en lien avec l'accord-cadre. "Les partenaires sociaux doivent discuter". Ce qui commence à venir, après une année 2018 "catastrophique", a déploré la cheffe du Département fédéral de la défense (DDPS) en poste depuis six mois.

Six thèmes

En conclusion, Gerhard Pfister a rappelé les six thèmes de campagne: santé, Europe, climat, économie, assurances sociales et migration. "Les sondages nous prédisent un résultat plus ou moins stable, ce qui ne doit pas empêcher le parti de faire fructifier la grande motivation que je ressens à travers les cantons."

Le PDC, dont 40% des plus de 500 candidats sont des femmes, veut intégrer, équilibrer et jouer son rôle de trait d’union, a résumé le Zougois pour galvaniser les troupes. Les valeurs prônées sont "la liberté et la solidarité, la prospérité et la justice, la souveraineté et l’ouverture. "Ces valeurs qui façonnent la Suisse, sont d’une grande actualité."

Votre publicité ici avec IMPACT_medias