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Fauteuils roulants, une révision à la peine

Une nouvelle convention pour l’attribution des fauteuils roulants est entrée en vigueur début 2018. Elle provoque retards et mécontentements, surtout en Suisse romande.

27 mai 2019, 00:01
epa06072515 German Finance Minister Wolfgang Schaeuble sits in his wheelchair during the opening day of the G20 summit in Hamburg, Germany, 07 July 2017. The G20 Summit (or G-20 or Group of Twenty) is an international forum for governments from 20 major economies. The summit is taking place in Hamburg 07 to 08 July 2017.  EPA/CLEMENS BILAN DEUTSCHLAND G20 GIPFEL HAMBURG

Il aura fallu dix ans pour la voir aboutir. Et avec elle, c’est tout un petit monde qui est chamboulé. La nouvelle convention sur l’attribution des fauteuils roulants est entrée en vigueur au 1er janvier 2018. Elle devait servir à clarifier et accélérer la procédure appliquée depuis des années. «Les coûts des accessoires des fauteuils roulants avaient fortement augmenté, sans qu’il n’y ait d’explication convaincante. L’objectif principal était d’endiguer cette évolution», explique l’Office fédéral des assurances sociales (Ofas).

Auparavant, pour obtenir un fauteuil roulant, une personne à l’assurance invalidité (AI) avait besoin d’un document d’un médecin et du devis d’un fournisseur spécialisé. «Chacun faisait son rapport comme il l’entendait», explique Tobias Geiser, technicien chez Sanitas Botta & Botta, à Bienne. Ensuite, l’AI faisait vérifier le devis par la FSCMA (Fédération suisse de consultation en moyens auxiliaires) puis, s’il était validé, en payait le montant.

Se passer de la FSCMA...

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