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Faut-il craindre ce quel’on mange?

S’empoisonne-t-on en avalant des produits importés? Pas moins de cinq initiatives s’en prennent à l’agriculture industrielle et intensive. Mais la réalité dans l’assiette est plus complexe.

27 août 2018, 00:01
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Sur la table, un poulet accompagné de riz, salade de fruits exotiques et un thé noir. Le menu, recommandé par les profs de fitness, a l’avantage d’être bon marché. Tous les produits sont importés.

A la première bouchée, le doute surgit, alimenté par ces enquêtes anxiogènes de journalistes français, «Toxic Food», «Notre poison quotidien»... Sommes-nous en train de nous empoisonner? La récente condamnation de Monsanto par une cour californienne, qualifiant son herbicide de cancérogène, n’apaise pas ce climat de défiance, qui contamine même la politique suisse.

Pas moins de quatre initiatives populaires vont être soumises à la population sur le sujet. Si leurs buts diffèrent, elles partagent un ennemi commun: l’agriculture intensive. Celle qui dope ses volailles aux stimulateurs de performance et asperge ses hectares de monocultures d’un cocktail de produits de synthèses.

Les deux textes en votation le 23 septembre séduisent pour l’heure une majorité des Suisses, avec...

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