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Fausse alerte à la bombe: une facture de 90'000 francs pour avoir bloqué l'aéroport de Genève

La femme d'Annecy qui avait annoncé en juillet dernier la présence d'une bombe à l'aéroport de Genève dans le seul but d'empêcher son mari de partir devra payer une facture de 90'000 francs. Cela s'ajoute à la peine de prison à laquelle elle a été condamnée fin juillet.

16 sept. 2016, 13:06
Les 90'000 francs  correspondent aux 880 heures de travail effectuées par la police après l'alerte à la bombe.

La femme à l'origine de la fausse alerte à la bombe à l'aéroport de Genève en juillet dernier devra payer une facture de 90'000 francs. Ce montant correspond aux 880 heures de travail effectuées par la police.

Dans le détail, 145 policiers ont été engagés à raison de 100 francs de l'heure, a indiqué vendredi Jean-Philippe Brandt, porte-parole de la police genevoise. Il confirmait une information du Matin. A cela s'ajoute les frais de repas, les boissons et les deux chiens de la brigade canine également dépêchés sur les lieux.

La femme recevra la facture dans les jours qui viennent à son domicile à Annecy (F). Elle pourra la payer en plusieurs fois, selon le porte-parole. Il existe un cadre légal et réglementaire pour établir des factures de ce type, mais c'est la première fois à Genève que la note est aussi élevée.

Bombe imaginaire

Le déploiement policier qui a résulté de la fausse alerte était impressionnant dans un contexte sécuritaire tendu, quelques jours après l'attentat de Nice. La femme avait appelé le 26 juillet les douanes suisses de l'aéroport affirmant qu'une personne munie d'une bombe se rendrait dans le secteur français le lendemain. Un contrôle systématique des passagers avait alors été mis en place.

Au final, la femme avait reconnu avoir voulu empêcher son mari de partir. Le Tribunal correctionnel d'Annecy l'a déjà condamnée à six mois de prison, dont trois fermes, pour fausse alerte et dénonciation d'infraction imaginaire.

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