Personne n’oserait soutenir le contraire: un conducteur de train, ou de tram, assume une grosse responsabilité. A chaque course, il doit garantir sécurité, confort et ponctualité. Pas étonnant donc que les candidats au poste se soumettent à différents examens. Un test médical, d’une part. Et un test d’aptitude psychologique, d’autre part: l’aspirant est-il résistant au stress? Ou assez réactif? Cet examen n’est pas gagné d’avance, puisqu’environ 35% des participants échouent, indique l’Office fédéral des transports (OFT).
Or, fait surprenant, tous les transports publics ne sont pas soumis au même régime. Certains se plient à l’examen médical, mais échappent à un test psychologique systématique: c’est le cas des candidats chauffeurs de bus. Raison: l’Office fédéral des routes (Ofrou), compétent pour cette catégorie professionnelle, n’impose pas cette étape dans le parcours de sélection.
«Aussi le facteur humain»
De toute évidence, l’Ofrou aborde la question autrement que l’OFT. Ce dernier prescrit un...