Les Suisses peinent lors de leur première année à l’EPFL. En 2018, 57% des détenteurs d’une maturité fédérale l’ont loupée. Un taux d’échec bien plus élevé que celui des étudiants étrangers, rapporte 24 Heures ce vendredi.
Celui-ci avoisine 43% pour les étudiants étrangers qui ont fait une formation antérieure en français et 39% pour ceux qui ne l’ont pas fait dans la langue de Molière.
Exigences plus élevées
Un phénomène qui s’explique notamment par le choix de l’option durant la maturité. Daniel Chuard, délégué à la formation de l’EPFL, donne notamment au journal l’exemple d’un étudiant avec une matu en arts visuels pour qui réussir sa 1ère année est un plus grand défi.
L’entrée à l’EPFL pour les étudiants étrangers est aussi plus difficile. Par exemple, les Français doivent avoir depuis 2014 un baccalauréat avec mention très bien, explique Le Temps.