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Environnement: des pommes dans des emballages en plastique vendues dans les distributeurs Selecta

L’image de pommes emballées dans une boîte en plastique et vendues dans les distributeurs Selecta fait réagir. Les consommateurs jugent cet emballage inutile. La société zougoise explique qu’elle n’a pas trouvé d’autres solutions satisfaisantes pour le moment.

09 avr. 2019, 10:07
Certains distributeurs proposent des fruits dans leur assortiment.

La présence de pommes dans l’assortiment des distributeurs Selecta devrait réjouir les consommateurs avides de nourriture saine. Or, c’est tout le contraire. De nombreux clients se plaignent sur les réseaux sociaux depuis plusieurs semaines, car les fruits sont emballés dans des boîtes en plastique. Un emballage jugé superflu à l’heure où l’on débat sur les mesures pour diminuer l’impact sur l’environnement.

 

Alors, pourquoi la société zougoise continue-t-elle à vendre des pommes dans ce type d’emballage? La principale raison est d’ordre hygiénique, explique Patrizia von Gunten, porte-parole de Selecta, à l’Aargauer Zeitung. La société dit chercher une solution plus durable, mais elle se heurte à certaines contraintes techniques. Ainsi, l’emballage doit avoir une forme susceptible de ne pas perturber le fonctionnement de l’automate.

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Elle a testé des alternatives en carton, quoique sans succès. Quant à l’option de se passer tout bonnement d’emballage, l’entreprise préfère l’écarter. Les pommes pourraient se gâter en cas de chocs et engendreraient davantage de gaspillage alimentaire, ce qui n’aurait aucun sens tant sur le plan économique qu’écologique. 

Offre restreinte

Les fruits vendus sous emballage plastique par Selecta ne concernent que quelque 200 machines sur les 8000 distributeurs répartis en Suisse et uniquement celles installées chez des privés, soit des entreprises dans la plupart des cas. La vente de pommes dans les automates se fait uniquement à la demande du client, précise encore l’entreprise zougoise.

Interdiction balayée

Pourquoi ne pas interdire les emballages en plastique pour les fruits et légumes vendus en vrac? Une interpellation de l’ex-conseillère nationale socialiste vaudoise Rebecca Ruiz en ce sens a récemment été rejetée par le Conseil fédéral. Celui-ci estime que la mesure serait disproportionnée et n’entraînerait probablement qu’une faible réduction de la charge environnementale.

L’Office fédéral de l’environnement prépare des mesures concrètes consistant à renoncer au suremballage ou aux emballages qui ne sont remplis qu’aux deux tiers.

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