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Engagement politique: les femmes se sous-estiment, les hommes se surestiment

En termes d’engagement politique, les femmes se sous-estiment. A l’inverse, les hommes ont tendance à surévaluer leurs capacités.

18 févr. 2021, 18:21
Les femmes s'engagent moins souvent de leur propre initiative en politique.

Les femmes engagées dans le travail de milice au sein des communes constatent qu’elles se sont sous-estimées une fois en fonction. Chez les hommes, c’est l’inverse, constate une enquête menée par l’Université de Berne.

L’individu-type engagé actuellement au niveau communal est un homme entre 40 et 64 ans, qui dispose d’un niveau d’éducation supérieur, d’une bonne situation professionnelle et de revenus relativement élevés, indique Martina Flick, co-autrice de l’étude, dans la publication de l’Association des Communes Suisses, diffusée jeudi.

Les hommes sont deux fois plus représentés que les femmes dans les activités bénévoles et le travail de milice. Les femmes sont majoritaires dans le bénévolat informel: aide au voisinage ou soin des personnes âgées.

L’introduction tardive du droit de vote des femmes en Suisse en serait la cause. La politique y est restée uniquement masculine. Les femmes étaient plus impliquées dans le travail domestique.

Insuffisance de connaissances

Avant de s’engager, hommes et femmes craignent tout autant d’être exposés en public ou les contraintes de temps. Mais, les femmes, les plus jeunes en particulier, craignent deux fois plus que les hommes de manquer de connaissances.

Après la prise de fonctions, autant les hommes que les femmes avaient sous-estimé les défis. Mais les premiers avaient surestimé leurs connaissances professionnelles.

Une idée pour remédier à cette situation serait que les femmes déjà actives dans un conseil communal «recrutent» des femmes potentiellement intéressées à s’engager. Les hommes se portent plus souvent candidats de leur propre initiative.

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