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En voie de disparition, certaines cabines téléphoniques ont droit à une deuxième vie

Les cabines téléphoniques se font de plus en plus rares, à l'heure où presque tout le monde possède un téléphone portable. Dès 2018, Swisscom ne sera plus obligée de les maintenant en service. Certaines auront droit à une deuxième vie.

23 déc. 2017, 09:11
Selon Swisscom, le nombre d'appels depuis une cabine téléphonique a chuté de 95% entre 2004 et 2016. (illustration)

Jadis on trouvait des cabines téléphoniques à chaque coin de rue. De plus en plus rares aujourd'hui, elles feront bientôt partie du passé. Dès 2018, Swisscom n'est plus obligée de les maintenir en service. Mais certaines auront le droit à une deuxième vie.

Il y a une vingtaine d'années, la Suisse comptait encore presque 60'000 cabines téléphoniques. Il ne reste plus que 3000 téléphones publics exploités par Swisscom aujourd'hui. À ceux-ci s'ajoutent quelque 2000 autres appareils que l'entreprise de télécommunications met en service pour le compte d'hôpitaux, restaurants, écoles et privés.

Le mandat actuel du service universel oblige Swisscom à maintenir au moins un publiphone dans chaque localité du pays. C'est ainsi que la Confédération définit les prestations que Swisscom doit fournir. Mais à compter de 2018, le service universel sera ajusté et les cabines téléphoniques n'y seront plus incluses.

Tombées en désuétude

Selon Swisscom, le nombre d'appels depuis une cabine téléphonique a chuté de 95% entre 2004 et 2016. Durant la seule année 2016, la baisse a été d'un tiers.

À l'heure où presque tout le monde possède un téléphone portable, plus d'un millier d'appareils ne sont parfois jamais utilisés pendant plusieurs jours. L'exploitation des restants ne couvre très souvent pas les coûts. Swisscom ne communique pas de chiffres.

"Environ 90% des cabines ont été désaffectées, parce qu'elles n'étaient plus utilisées", a déclaré la porte-parole de Swisscom Sabrina Hubacher à ats-vidéo. Celles qui ont survécu jusque-là seront démontées dans les prochaines années et dans la majorité des cas supprimées.

Une nouvelle vie

Quelques publiphones ont droit à une nouvelle vie. Si les communes sont intéressées, Swisscom leur cède les installations gratuitement. Ainsi, elles deviennent par exemple une bourse d'échange de livres, un point d'installation d'un défibrillateur ou encore un lieu pour écouter des histoires. Pour l'instant, seule une cinquantaine de structures ont été recyclées.

Les privés peuvent également en acquérir une. Coûts: 3500 francs, le transport en sus. Swisscom n'est toutefois pas submergée par les demandes. Il arrive aussi que des entreprises installent des cabines téléphoniques dans leur open space. Elles permettent aux collaborateurs de téléphoner dans le calme.

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