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Elevage: la viande suisse dépendrait trop du fourrage importé du Brésil

Dans son nouveau rapport intitulé «L’arnaque du fourrage» et conçu en collaboration avec une Haute école zurichoise, Greenpeace suisse affirme que la production de la viande labellisée suisse contribuerait à la destruction de la biodiversité au Brésil.

02 févr. 2021, 00:01
/ Màj. le 02 févr. 2021 à 06:58
Les éleveurs ont dû se rabattre sur le soja, qui provient majoritairement du Brésil.

Il y aurait comme un os dans l’appellation «Viande Suisse». La production animale vendue sous ce label dépend fortement du fourrage étranger. Tellement que cette production chuterait de moitié sans ces importations, affirme Greenpeace Suisse dans un rapport publié mardi sous le titre coup de poing: «L’arnaque du fourrage». Alexandra Gavilano, chargée de campagne agriculture et climat pour l’ONG, enfonce le clou: «Avec le fourrage produit sur notre sol, on ne pourrait nourrir que 11 des 69 millions de poulets abattus par an dans notre pays. La viande suisse est moins durable et «suisse» que ce que prétendent les faîtières de l’élevage.»

La viande suisse est moins durable et «suisse» que ce que prétendent les faîtières de l’élevage.
Alexandra Gavilano, chargée de campagne agriculture et climat pour Greenpeace

En collaboration avec la Haute école zurichoise de sciences appliquées (ZHAW), l’ONG passe à la moulinette les statistiques d’importations pour...

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