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Du rififi entre les partenaires sociaux

L’Union syndicale suisse exige une hausse de deux pour cent des salaires et un rattrapage pour les femmes. Les patrons n’y sont pas favorables.

07 sept. 2019, 00:01
Pierre-Yves Maillard, Praesident SGB, erscheint zu einer Medienkonferenz und fordert Lohnerhoehungen, am Freitag, 6. September 2019, in Bern. (KEYSTONE/Peter Schneider) SCHWEIZ LOHN SGB

Il y a des choses qui ne changent pas. Chaque année, en automne, les syndicats réclament une hausse généralisée des salaires et les milieux patronaux rétorquent que le niveau des rémunérations doit se négocier de façon décentralisée en tenant compte du résultat de chaque branche. Cette année ne déroge pas à la règle, si ce n’est que le contexte a évolué.

Outre une augmentation de 2% des salaires, l’Union syndicale suisse (USS) s’est appuyée, hier, sur le succès de la grève du 14 juin pour exiger un rattrapage salarial substantiel pour les femmes. Par contre, les milieux patronaux mettent la pédale douce en invoquant le ralentissement de l’économie mondiale.

Selon la faîtière syndicale, les rumeurs de récession qui circulent actuellement sont en grande partie exagérées en ce qui concerne la Suisse. Elle estime que les affaires restent globalement positives même dans l’industrie où le ralentissement de la conjoncture internationale...

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