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Des souris et des hommes

Les Genevois se prononcent dimanche prochain sur un meilleur contrôle des expérimentations animales.

18 nov. 2019, 00:01
A laboratory mouse climbs on the gloved hand of a technician at the Jackson Laboratory, Jan. 24, 2006, in Bar Harbor, Maine. The lab ships more than two million mice a year to qualified researchers.  (KEYSTONE/AP Photo/Robert F. Bukaty) USA GEN FORSCHUNG

peut-on se passer de l’expérimentation animale? L’initiative cantonale «Pour un meilleur contrôle de l’expérimentation animale», sur laquelle les Genevois se prononceront dimanche 24 novembre, relance le débat. «C’est de la cruauté, de faire souffrir un animal à des fins égoïstes», estime Luc Fournier, président de la Ligue suisse contre l’expérimentation animale (LSCV), à l’origine du texte soutenu par les Jeunes Verts et les Vert’libéraux.

Lancée en décembre 2016, l’initiative espère garantir aux associations de protection des animaux basées à Genève deux sièges sur les sept formant la commission pour les expériences sur les animaux, chargée d’évaluer les demandes émises par les hautes écoles et l’industrie. Elle prévoit également l’introduction d’un droit de recours contre la délivrance d’une autorisation ou contre la nomination d’un membre par le Conseil d’Etat genevois.

1. Pourquoi le modèle est-il critiqué?

Estimant l’expérimentation animale inacceptable «pour des questions éthiques», Luc Fournier met en avant la...

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