Il y a apparemment libéral-radical et libéral-radical. Si les deux conseillers fédéraux PLR ont balayé l’initiative populaire pour le congé paternité, plusieurs parlementaires du même parti voient la question d’un autre œil. Tous Romands, ils passent à l’offensive. Leur objectif: trouver un compromis, plus modéré que l’initiative, qui, elle, demande quatre semaines de vacances pour les pères.
Les motifs de ces libéraux-radicaux relèvent de l’égalité entre hommes et femmes. Avec la conviction qu’un congé pour les pères leur permettrait d’aider les mères durant les premières semaines de vie du nourrisson.
Deux semaines
Plusieurs variantes nourrissent les réflexions. L’une d’elles pourrait consister en deux semaines de vacances, au lieu des quatre de l’initiative. Une façon de couper la poire en deux, dans la plus pure tradition helvétique. «Ce serait simple à comprendre et à expliquer», résume Laurent Wehrli, conseiller national (PLR/VD).
Au niveau des coûts, deux semaines reviendraient à quelque...