Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Des montagnes aux pieds d’argile

Les événements de Bondo et de Trift cet été ont mis en lumière la fragilité des Alpes suisses face au réchauffement climatique. La fonte des glaciers et du permafrost sabotent la stabilité des montagnes.

05 oct. 2017, 23:42
/ Màj. le 06 oct. 2017 à 00:01
Visitors leave the ice cavern in the Rhone glacier, covered in white plastic sheets, to slow down the ice melting process, near Belvedere, Canton of Valais, Switzerland on July 22, 2010.  (KEYSTONE/Sigi Tischler)

Besucher auf dem Weg von der Eisgrotte im Rhonegletscher, die mit Blachen abgedeckt ist, um die Eisschmelze zu verlangsamen, am 22. Juli 2010 bei Belvedere am Furkapass, Kanton Wallis. (KEYSTONE/Sigi Tischler) SCHWEIZ RHONEGLETSCHER

Les Alpes ne se reposent pas durant les vacances d’été. Au contraire, elles redoublent d’activité, à l’image de l’éboulement et des laves torrentielles à Bondo au mois d’août, deux semaines avant l’effondrement partiel du glacier de Trift. Ces événements naturels ont mis en lumière la fragilité des massifs alpins face au réchauffement climatique. Les montagnes suisses, des colosses de roches aux pieds d’argile?

«Les Alpes se sont toujours effondrées», relativise Michel Jaboyedoff, professeur à l’Institut des sciences de la terre de l’Université de Lausanne. «Il y a toutefois une augmentation des événements du type éboulements, chutes de pierres ou laves torrentielles dans les régions périglaciaires et au-dessus, c’est-à-dire dès 3000 mètres d’altitude, car il y fait toujours plus chaud. Nous estimons à 10-15% l’activité en plus de l’activité d’érosion normale dans ces zones.»

Les scientifiques assistent depuis plus d’une trentaine d’années à une phase d’ajustement du relief des Alpes...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias