Le coronavirus a obligé les organisateurs des événements marquant la Journée internationale des droits des femmes, hier, à s’adapter. Mais pas question de renoncer à revendiquer des droits.
En guise de parade aux interdictions de réunions en trop grand nombre, les Vaudois ont démultiplié et décentralisé la manifestation prévue à Lausanne. Celle-ci a bien eu lieu, mais d’autres aussi à Renens, Morges, Yverdon, Vevey et Nyon. Une première action a eu lieu dans la nuit. «Occupons l’espace public dans tout le canton: dans nos quartiers, nos villes et nos lieux de vie! Le coronavirus nous sépare, mais nous continuons à lutter ensemble!», invitait le Collectif vaudois de la grève féministe. A Lausanne même, le grand rassemblement prévu à la gare, hier, à la mi-journée, a été remplacé par des minimanifestations dans quatre lieux de la capitale vaudoise, avec quatre thèmes: les retraites et les rentes, l’écoféminisme, les étudiantes ainsi que...