"Ecrivez bien que cela n'a rien à voir avec Ebola", souligne Toni Frisch. L'ancien délégué à l'aide humanitaire de la Confédération craint la confusion. Il dirige l'Exercice du réseau national de sécurité qui testera, le mois prochain, la capacité du pays à gérer la survenance simultanée d'une double crise, à savoir une panne prolongée d'électricité et une pandémie.
A défaut d'Ebola, c'est de grippe dont il sera question. Non seulement parce que le scénario retenu est antérieur à la crise sanitaire qui affecte l'Afrique de l'Ouest, mais aussi parce qu'une pandémie de grippe est bien plus plausible dans nos contrées.
Selon le calendrier présenté hier à la presse, un premier bilan sera tiré le 21 novembre, en présence du chef du Département de la défense, Ueli Maurer. "Il ne s'agit pas d'un exercice militaire", précise le conseiller d'Etat tessinois Norman Gobbi, président de la plate-forme politique, qui chapeaute l'exercice. "Pour...