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Des eaux plus froides après la fermeture

30 mai 2017, 23:22
/ Màj. le 31 mai 2017 à 00:01
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Une étude de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) a évalué les conséquences sur l’Aar et le lac de Bienne de l’arrêt en 2019 de la première centrale nucléaire de Suisse, Mühleberg (BE). Le refroidissement des eaux pourrait se ressentir jusqu’en Allemagne. Parue dans la revue «Water Resources Research», cette étude a permis d’identifier pour la première fois les conséquences de la fermeture d’une centrale nucléaire suisse sur la physique des rivières et du lac qui l’entourent. La méthode utilisée peut servir à dresser un bilan similaire auprès des autres centrales du pays, a indiqué hier l’EPFL dans un communiqué. Estimée par les scientifiques à une baisse moyenne de 0,3 degré, cette légère chute de température devrait retarder l’impact du réchauffement climatique au niveau local. Les entreprises proches de la centrale qui se servent des eaux de l’Aar et du Rhin pour refroidir leurs machines pourraient même en bénéficier. «Une...

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