Sortir danser le soir de Noël ou de Vendredi Saint? Dans le canton de Glaris comme dans encore une poignée d’autres en Suisse, c’est interdit. Un groupe de citoyens glaronnais veut abolir cette règle ancienne héritée du christianisme.
C’est écrit noir sur blanc dans la loi glaronnaise sur les jours fériés: à Noël, Vendredi-Saint, Pentecôte ainsi que lors du dimanche de Pâques et du Jeûne fédéral, les manifestations dansantes, musicales ou même sportives sont proscrites. Les boîtes de nuit doivent rester closes pour ne pas troubler le repos religieux. Les fêtes à la maison sont permises, à condition de ne pas être trop bruyantes.
«Ces jours-là, notre canton semble éteint», déplore Martin Jenny. Cet informaticien de 40 ans actif dans le milieu culturel et membre du PLR coordonne les activités du Comité pour l’abolition de l’interdiction de danser. Ce dernier regroupe des personnes issues de la culture, de la restauration...