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«Demander, c’est sexy»

Les voix réclamant que toute relation sexuelle non consentie soit considérée comme un viol se multiplient. L’avocate suédoise Silvia Ingolfsdottir Åkermark en est une partisane.

22 juin 2019, 00:01
Silvia Ingolfsdottir Åkermark, ancienne procureure générale suédoise, spécialiste de violences sexuelles

Photo Lib/Alain Wicht Berne,le 20.6.2019

«Il faudra bientôt passer un contrat écrit avant de faire l’amour!» Ce genre de critiques fuse, parfois, lorsqu’il est question de définir le viol comme résultat d’une absence de consentement. Car en Suisse, pour l’heure, il faut qu’il y ait violence ou contrainte pour que le délit existe. Résultat: nombre d’agressions ne débouchent pas sur une condamnation. Des professeurs de droit pénal et des parlementaires demandent une nouvelle définition.

Début juin, la Grèce est devenue le neuvième pays européen à inscrire, dans son droit pénal, que des relations sexuelles sans consentement équivalaient à un viol. Outre la Belgique et le Royaume-Uni, qui connaissent cette définition depuis plus de dix ans, l’Allemagne, l’Autriche, Chypre, l’Irlande, l’Islande ou encore la Suède ont également révisé leur droit.

Ancienne procureure à Stockholm, aujourd’hui avocate des victimes d’agressions sexuelles, Silvia Ingolfsdottir Åkermark est, aujourd’hui, une partisane convaincue d’une définition basée sur le consentement. Explications...

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