Elle a échappé au dépôt de bilan, perdu une bonne partie de ses troupes dont des cadres importants et opéré une restructuration. L’organisation djihadiste Etat islamique (EI ou Daech, son acronyme arabe) résiste envers et surtout contre «tous». En perte de vitesse, cette multinationale du terrorisme est bien décidée à maintenir ses activités sanglantes aux quatre coins du monde, portée par une nouvelle stratégie de groupe.
«Cette formation djihadiste s’est développée dans une logique insurrectionnelle, qui consistait à gagner du territoire pour pousser son projet politique et idéologique, sans jamais abandonner la tactique du terrorisme», analyse Thomas Renard, chercheur en terrorisme à l’Institut Egmont, à Bruxelles. «Désormais, le terrorisme, urbain essentiellement, est la seule tactique qui s’offre aux dirigeants pour faire avancer leur idéologie.»
Dans les marges en Irak
Dernière démonstration: l’attentat contre les forces de sécurité irakiennes, la semaine passée, qui a fait onze morts dans la ville...