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Cruciale question féminine

Aucune femme PDC ne crève l’écran pour la succession. Cela aiguise donc les appétits masculins.

28 sept. 2018, 00:01
Petra Goessi, FDP-SZ, links, spricht mit Gerhard Pfister, CVP-ZG, rechts, an der Herbstsession der Eidgenoessischen Raete, am Mittwoch, 26. September 2018 im Nationalrat in Bern. (KEYSTONE/Anthony Anex) SCHWEIZ SESSION NATIONALRAT

Une femme va-t-elle reprendre le sceptre de Doris Leuthard? En temps normal, la réponse serait plutôt oui. Mais les temps ne sont pas tout à fait normaux. Pourquoi? Parce qu’un autre ministre, le libéral-radical Johann Schneider-Ammann, vient lui aussi de tirer sa révérence. Et parce que l’ultrafavorite à sa succession, Karin Keller-Sutter, est, vous l’aurez compris, une femme. Du coup, le PDC pourrait se sentir moins contraint de prioriser une candidate pour l’après-Leuthard.

Car après tout, semblent se dire certains, le PLR «réglerait déjà le problème féminin» en portant une candidate dans le siège abandonné par un homme. Il maintiendrait de la sorte la représentation féminine à deux magistrates sur sept.

En outre, le PDC peut se targuer d’avoir participé activement à l’élection de conseillères fédérales: il en compte deux sur ses trois derniers ministres (Joseph Deiss, Ruth Metzler, Doris Leuthard). Et ce n’est pas tout. Il y a...

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