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Criminalité: le nombre de mineurs punis pour consommation de drogues a augmenté

Le nombre de mineurs punis pour consommation de drogues a augmenté entre 2016 et 2017. Ils sont en revanche moins nombreux à avoir été jugés pour des infractions violentes graves.

06 juil. 2018, 17:07
La consommation de stupéfiants reste l'infraction la plus courante pour laquelle les mineurs sont punis par la justice. (illustration)

Davantage de mineurs ont été punis pour consommation de drogues en 2017 qu'en 2016. Une forte baisse des infractions violentes graves et du trafic de drogues a par contre été observée. Le nombre total de jugements de mineurs est toutefois resté stable.

La consommation de stupéfiants reste l'infraction la plus courante pour laquelle les mineurs sont punis par la justice. Des statistiques publiées vendredi recensent 5400 cas, soit une augmentation de 6% par rapport à 2016. A l'inverse, une baisse dans le trafic de drogues a été observée: seules 780 condamnations ont été prononcées, soit une diminution de 18%.

L'Office fédéral de la statistique (OFS) avait dénombré en 2010 un nombre record de 15'300 jugements à l'encontre des mineurs. Ce chiffre s'est ensuite inscrit en recul les deux années suivantes. Les condamnations des mineurs se sont depuis établies à 12'000 cas annuels.

L'ombre d'internet

Les condamnations au sens du code pénal sont restées stables en 2017 avec 6400 cas. Alors que les infractions telles que le vol ou les dommages matériels étaient en baisse, d'autres ont augmenté, telles que les infractions contre l'honneur et la sphère privée (+7%). L'OFS soupçonne derrière cette tendance l'importance prise par internet et les réseaux sociaux.

Les condamnations pour violences graves ont chuté de 44% pour s'établir à 42 cas. Cependant, le nombre total d'infractions violentes a enregistré une légère augmentation de 2% par rapport à 2016.

L'an passé, les mineurs sanctionnés s'en sont tirés avec des travaux personnels, comme le nettoyage ou la participation à des cours, dans près de la moitié des cas (46%). Les peines privatives de liberté ne représentent que 6% de l’ensemble des peines prononcées.

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