Le Parlement joue la défense. Comme le Conseil des Etats, le Conseil national a estimé hier que les avocats ne devaient pas être soumis à la loi sur le blanchiment d’argent, lors de certaines de leurs activités.
La majorité bourgeoise l’a signifié par 123 voix à 67 au vote sur l’ensemble. Les avocats, et autres «conseillers», n’auront ainsi pas d’obligation particulière, que ce soit pour identifier les personnes derrière les montants financiers ou communiquer leurs soupçons aux autorités. S’étant accordées là-dessus, les deux Chambres doivent encore régler des points en suspens.
«Ce projet de loi s’apparente à une montagne qui accouche d’une souris, les modifications acceptées sont minimes», regrette Katia Villard, maître assistante et chargée d’enseignement...