C’est un rapport que Credit Suisse ne veut surtout pas voir publié. Un rapport de 272 pages avec les annexes, commandité par la Finma, le gendarme des banques, qui décrit dans le détail, à travers un exemple précis, la légèreté avec laquelle la grande banque a traité les signaux d’alerte en son sein. Un rapport qui aide à comprendre les mécanismes internes qui l’ont conduite à sous-estimer les risques. Une légèreté qui aide à comprendre comment cette institution a pu essuyer des milliards de francs de pertes dans les affaires Greensill et Archegos.
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Intitulé «Projekt Beta (DINO), Untersuchung bei der Credit Suisse AG im Auftrag der Eidgenössischen Finanzmarktaufsicht» (Projet BETA (DINO), Enquête auprès de Credit Suisse SA sur commande de la Finma) et daté du 6 avril 2017, le document établi par la société de conseil en...