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Coronavirus: pour les clubs zurichois, il n’y a «aucune raison de fermer à nouveau»

Face à l'augmentation de nouveaux cas, bars et clubs se sont rapidement retrouvés au centre des critiques ces dernières semaines. A Zurich, on reconnaît qu'ils sont un lieu d'infection possible mais on se défend contre les demandes de fermeture.

31 juil. 2020, 16:39
Les clubs et boîtes de nuit doivent tenir des listes de présence. (Illustration)

Il n’est pas question pour les bars et clubs zurichois de fermer à nouveau, même après plusieurs cas de super propagation du coronavirus. La plupart des personnes testées positives ont été infectées chez des amis ou au travail et pas dans des clubs, estime l’association des bars et clubs zurichois.

«Seulement 1% des évènements qui se sont déroulés à Zurich ont été concernés par des cas de coronavirus», a indiqué vendredi aux médias Alexander Bücheli, responsable de l’association des bars et des clubs zurichois.

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«Seulement treize personnes ont été infectées» depuis la réouverture des bars et des clubs à Zurich en juin. Environ 120’000 personnes ont fréquenté un de ces établissements. «Nous ne voyons donc aucune raison de fermer une nouvelle fois», a souligné Alexander Bücheli.

Plupart des cas pas traçables

Les lieux où les infections se produisent ne sont pas encore déterminés de manière concluante. La plupart des cas ne sont pas traçables. «Les clubs sont certainement des lieux d’infection possible, comme le travail, les amis, les voyageurs de retour d’autres pays et la famille», a-t-il ajouté.

Nous voulons moins de polémiques et plus de compréhension pour les jeunes.
Alexander Bücheli, responsable de l’association des bars et des clubs zurichois

Le responsable de l’association est donc surpris que les clubs fassent l’objet d’autant de critiques. «Nous voulons moins de polémiques et plus de compréhension pour les jeunes», car eux aussi ont eu à renoncer à beaucoup de choses ces derniers mois.

Alexander Bücheli n’est pas convaincu qu’il soit judicieux de rendre les masques obligatoires dans les clubs. «Nous ne savons pas si les personnes en porteraient un». Faire respecter l’application d’une telle règle nécessiterait des efforts considérables.

Question de survie

Eviter une nouvelle fermeture est également une question de survie pour ces établissements. Un sur quatre a déjà licencié des employés. Parmi ceux qui ont encore un emploi, 75% reçoivent actuellement une indemnité de chômage partiel. Un grand nombre de clubs seront aussi à court de liquidités d’ici l’automne et seront probablement fermés, estime Alexander Bücheli.

Depuis le 6 juin, seuls 40% des clubs ont rouvert et 60% ne sont pas ouverts régulièrement à Zurich. Il y a aussi 14% de clubs qui ont rouvert, mais qui ont décidé de fermer à nouveau.

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Jeudi, l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) a souhaité des mesures harmonisées et compréhensibles pour la population face à la montée du nombre de cas de nouvelles infections. Son directeur Pascal Strupler a évoqué le port du masque dans les magasins, voire dans tous les lieux publics, le contrôle obligatoire des données des clients dans les bars, clubs et restaurants, ainsi qu’une limite de 100 personnes dans ces mêmes établissements.

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