Pour Johnny Distortion, musicien de rue depuis bientôt trente ans, survivre à l’ère du coronavirus ressemble un peu à un parcours du combattant. Mais cette situation n’est pas nouvelle. Parachuté, vers la fin des années 1990, du sud de la Californie à Paris, puis à Genève, avant d’atterrir à Bienne, où il s’est marié avec une Suissesse, cet adepte de la guitare sèche s’est déjà frotté, par le passé, à moult embûches administratives.
Pour pouvoir se produire dans l’espace public, l’octroi d’une autorisation de police varie beaucoup selon les villes et les règlements en vigueur. Faute d’une harmonisation, les forcenés de la musique en plein air entament, chaque été, une sorte de gymkhana. «Il faut étudier attentivement chaque périple, chaque directive, puisque chaque ville possède ses propres chicanes réglementaires», indique Johnny Distortion.
Festivals annulés
Et la crise sanitaire n’a rien arrangé. Des festivals dédiés aux arts de la rue...