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Coronavirus: le blues des musiciens de rue

La crise sanitaire a rogné les ailes d’une profession déjà corsetée par les divers règlements de police.

29 août 2020, 00:01
/ Màj. le 29 août 2020 à 06:00
Premier soir du Buskers
Onirical Blend

Neuchatel, le 11.08.2015
Photo : Lucas Vuitel

Pour Johnny Distortion, musicien de rue depuis bientôt trente ans, survivre à l’ère du coronavirus ressemble un peu à un parcours du combattant. Mais cette situation n’est pas nouvelle. Parachuté, vers la fin des années 1990, du sud de la Californie à Paris, puis à Genève, avant d’atterrir à Bienne, où il s’est marié avec une Suissesse, cet adepte de la guitare sèche s’est déjà frotté, par le passé, à moult embûches administratives.

Pour pouvoir se produire dans l’espace public, l’octroi d’une autorisation de police varie beaucoup selon les villes et les règlements en vigueur. Faute d’une harmonisation, les forcenés de la musique en plein air entament, chaque été, une sorte de gymkhana. «Il faut étudier attentivement chaque périple, chaque directive, puisque chaque ville possède ses propres chicanes réglementaires», indique Johnny Distortion.

Festivals annulés

Et la crise sanitaire n’a rien arrangé. Des festivals dédiés aux arts de la rue...

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